Depuis hier, je suis passé par la colère, la honte, la culpabilité et la tristesse. Les étapes d’un deuil. Avec l’aide de certains, j’ai essayé de comprendre ce qui c’était passé, qui avait manqué à sa promesse ? J’en suis venu à la conclusion que c’est tous les souverainistes et personne à la fois.
Avons nous perdu ? Etait-ce un concours ? Peut-on vraiment perdre ou gagner au jeu de la politique ? J’en doute. Le scénario change, mais les acteurs et la mission reste les mêmes. Peut-être n’est ce qu’un obstacle que nous devons surmonté, ensemble.
Le résultat d’hier a apporté beaucoup de changement sur la carte politique, certe. Mais beaucoup de changement au PQ aussi, ça on en parle moins. On se contente de dire que le PQ a mangé une voler et que la tête de Boisclair est en jeu.
Pensez-y, beaucoup de femmes ont joint les rangs ou été réélues. La victoire de M.Drainville et Pierre Curzi, est une autre bonne nouvelle annonciatrice de changement.
L’est et le nord du Québec qui sont complètement bleu. Ce sont eux les régions du Québec, Mario Dumont qui se prétend être le parti des régions, à la même conception des régions que les Montréalais. Une banlieue est loin de crever de faim comme les régions. Allez vous plaindre aux gaspésiens, aux bleuets, aux madelinots et aux autres régions, qui vivent du tourisme, de la chasse et de la pêche, vous verrez leur réponse.
Le PQ s’est imposé comme le véritable parti des régions, ça c’est une autre bonne nouvelle.
Par la division du vote, les Québécois ont ouvert le dialogue avec les politiciens. Ils ont clairement dit qu’ils voulaient être écouté. Un véritable dialogue n’est possible que dans un parti dont la ligne est au dessus des débats entre la gauche et la droit, y a que le PQ qui a pour ame une telle ligne.
La souveraineté du Québec, c’est la souveraineté, l’indépendance et la responsabilisation de ces citoyens. Les Québécois ont exprimé leur désir de souveraineté, d’autonomie, le fardeau de la preuve est maintenant aux fédéralistes.
Appellez ça un beau risque 2 si vous voulez, la différence cette fois c’est que le gouvernement fédéral est aussi sous haute surveillance. La différence est aussi, que le désir de souveraineté est partagé par une partie des canadiens. Eux aussi se rendent compte que le fédéralisme est un échec.
À l’instant précise où j’écris ses lignes, je me sens sereine. Cette défaite d’hier est une victoire aujourd’hui. Une victoire remporté par l’ensemble des Québécois en exprimant le désir de ce doter d’un gouvernement sous haute surveillance. Les portes vers une démocrative participative sont ouvertes, nous avons gagné notre pari.
Il ne nous reste plus qu’à ammener les Québécois à les franchir. L’éducation est la voie à suivre.
Moi j’y crois encore, mais aujourd’hui plus que jamais nous devons nous unir, garder le contact, s’entraider, créer des lieux discussions sur les différentes préoccupations des gens. Poser des questions, exiger des réponses.
Nous avons ce pouvoir, grâce au monde virtuelle qui nous unit sans avoir à se déplacer. Profitons en.
Ensemble…
Passons à l’action…
Unis pour réussir…
Soyons lucides, soyons solidaire…
Reconstruisons notre Québec…
;)
mardi 27 mars 2007
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