mardi 27 mars 2007

Défaite ou victoire ?

Depuis hier, je suis passé par la colère, la honte, la culpabilité et la tristesse. Les étapes d’un deuil. Avec l’aide de certains, j’ai essayé de comprendre ce qui c’était passé, qui avait manqué à sa promesse ? J’en suis venu à la conclusion que c’est tous les souverainistes et personne à la fois.

Avons nous perdu ? Etait-ce un concours ? Peut-on vraiment perdre ou gagner au jeu de la politique ? J’en doute. Le scénario change, mais les acteurs et la mission reste les mêmes. Peut-être n’est ce qu’un obstacle que nous devons surmonté, ensemble.

Le résultat d’hier a apporté beaucoup de changement sur la carte politique, certe. Mais beaucoup de changement au PQ aussi, ça on en parle moins. On se contente de dire que le PQ a mangé une voler et que la tête de Boisclair est en jeu.

Pensez-y, beaucoup de femmes ont joint les rangs ou été réélues. La victoire de M.Drainville et Pierre Curzi, est une autre bonne nouvelle annonciatrice de changement.

L’est et le nord du Québec qui sont complètement bleu. Ce sont eux les régions du Québec, Mario Dumont qui se prétend être le parti des régions, à la même conception des régions que les Montréalais. Une banlieue est loin de crever de faim comme les régions. Allez vous plaindre aux gaspésiens, aux bleuets, aux madelinots et aux autres régions, qui vivent du tourisme, de la chasse et de la pêche, vous verrez leur réponse.

Le PQ s’est imposé comme le véritable parti des régions, ça c’est une autre bonne nouvelle.

Par la division du vote, les Québécois ont ouvert le dialogue avec les politiciens. Ils ont clairement dit qu’ils voulaient être écouté. Un véritable dialogue n’est possible que dans un parti dont la ligne est au dessus des débats entre la gauche et la droit, y a que le PQ qui a pour ame une telle ligne.

La souveraineté du Québec, c’est la souveraineté, l’indépendance et la responsabilisation de ces citoyens. Les Québécois ont exprimé leur désir de souveraineté, d’autonomie, le fardeau de la preuve est maintenant aux fédéralistes.

Appellez ça un beau risque 2 si vous voulez, la différence cette fois c’est que le gouvernement fédéral est aussi sous haute surveillance. La différence est aussi, que le désir de souveraineté est partagé par une partie des canadiens. Eux aussi se rendent compte que le fédéralisme est un échec.

À l’instant précise où j’écris ses lignes, je me sens sereine. Cette défaite d’hier est une victoire aujourd’hui. Une victoire remporté par l’ensemble des Québécois en exprimant le désir de ce doter d’un gouvernement sous haute surveillance. Les portes vers une démocrative participative sont ouvertes, nous avons gagné notre pari.

Il ne nous reste plus qu’à ammener les Québécois à les franchir. L’éducation est la voie à suivre.

Moi j’y crois encore, mais aujourd’hui plus que jamais nous devons nous unir, garder le contact, s’entraider, créer des lieux discussions sur les différentes préoccupations des gens. Poser des questions, exiger des réponses.

Nous avons ce pouvoir, grâce au monde virtuelle qui nous unit sans avoir à se déplacer. Profitons en.

Ensemble…

Passons à l’action…

Unis pour réussir…

Soyons lucides, soyons solidaire…

Reconstruisons notre Québec…

;)

mercredi 21 février 2007

Hugo... suite et fin

Voici la suite de cette histoire d'amour trop courte...

C'est donc, le 4 mars 99 que tout a commencé. Le 4 juillet, un petit être venait se joindre à nous, pour le grand bonheur de ses parents. Hugo a choisi le jour de la naissance de son fils (vous aurez compris qu'il n'est pas le père biologique mais comme il a agit comme un père tout au long de ma grossesse et après la naissance de Sam, je l'ai toujours considéré comme le père légitime) pour faire sa demande en mariage et pour nommer les 3 autres enfants que nous désirions avoir.

Nous nous sommes fiancés le 31 juillet, dans le décor enchanteur de Charlevoix, la région natale de Hugo. Pendant 1 an, nous avons filer le parfait amour, un conte de fée pour la petite fille que j'étais.

Hugo avait tout du père attentif et du prince charmant dont rêve la plupart des petites filles. Il s'occupait de Sam comme si c'était le sien et moi j'étais traité aux petits oignons. Il était du genre à me faire couler mon bain, me laver, m'envelopper dans une serviette chaude et me masser, ce au moins une fois par semaine. J'avais tout pour être heureuse...

Malheureusement, post-partum oblige, ce bonheur n'a pas durée. La fille, paradoxale, complexe et insécure que je suis, ne se rendait pas compte de la chance qu'elle avait. Après 1 an et 9 mois, j'ai mis fin à notre relation en décembre 2000. Pour des raisons pratique, nous avons continué à vivre sous le même toit jusqu'en juin, ça nous a permis de nous quitté en bon terme, mais nous avons quand même choisi de nous donner l'été pour réflechir.

À la fin aout, Hugo s'ennuyant de son fils, est venu nous voir. Une fin de semaine que je n'oublierai jamais, nous avons pris conscience que notre amour était encore bien vivant et l'envie de se retrouver était plus fort que les problèmes que nous avions connu. Après cette fin de semaine, Hugo est retourné chez lui pour travailler et il devait revenir peu de temps plus tard, faisant son entrée dans les forces armées à St-Jean sur Richelieu, où je demeurais depuis juillet.

Il n'est jamais revenu... 2 semaines après cette fin de semaine, à sa dernière journée de travail, il est décédé dans un accident bête. Il défrichait un sentier et un arbre lui est tombé sur la tête.

Mais avant de partir pour de bon, il m'a fait un cadeau... 9 mois plus tard, une petite fille est née de notre dernière fin de semaine.

lundi 19 février 2007

Hugo...le début

Je crois que vous parler de lui vous aidera à mieux comprendre ce que je suis, ou plutôt le chemin que j'ai traversé jusqu'à maintenant.

J'ai connu Hugo il y a 8 ans, dès ma première session de soins infirmiers, étudiant en soins lui aussi on avait quelques cours ensemble et des amis communs. Au début, on ne s'entendait pas particulièrement bien, disons qu'on s'ignorait mutuellement, lui me trouvant trop zombie et moi le trouvant arrogant.

Mon état zombie était légitime, j'étais au début d'une grossesse, mais personne n'était au courant dans mon entourage...

À la 2e session, ma grossesse devenu trop apparente pour être cachée, je suis devenue la coqueluche de mes collègues, je dois vous dire que nous étudions la maternité à cette session alors, j'étais un cas concret pour les étudiants qui me cotoyaient. Hugo était, évidemment, un de ceux là, même qu'il s'intéressait à moi encore plus que les autres. Nous sommes devenu inséparable, le moindre de mes petits malaises l'inquiètait comme aurait été inquièté le papa. Pas besoin de vous dire, que je portais très rarement mes livres :D lol

Quelques jours avant la St-Valentin, Hugo m'annonca qu'il n'avait jamais reçu de valentin. Au cégep Limoilou, à la St-Valentin il y avait un kiosque qui offrait un service de poste pour transmettre les valentins alors, avec la complicité de quelques filles de notre classe, nous avons remédié à cela, nous avons inondé Hugo de valentins LOL Tous anonymes... du moins c'est ce que je croyais.

À l'époque, j'étais encore avec le géniteur [la paternité pour moi, va bien au delà des liens du sang] de mon fils. Je n'ai reçu aucune nouvelle de lui à la St-Valentin, ce fut la goutte qui fit déborder le vase, quelques jours plus tard j'ai mis un terme à notre relation.

C'est à ce moment que j'appris, que trois de mes copines avaient un oeil sur Hugo. Une petite pointe de jalousie me fit prendre conscience que moi aussi j'avais un oeil sur lui.

Ne vous scandalisez pas, je n'ai pas laissé le géniteur de mon enfant pour un autre, le gars en question était infidèle et se foutait bien de moi, il m'a trompé sous mon nez un soir dans un bar. Un gars qui disparait pendant 20 minutes et qui sort des toilettes 30 secondes après une fille, c'est pas très subtile...

Je disais donc, que je me suis rendu compte que je trouvais Hugo de mon gout. Alors un soir, un examen de biologie en vue comme excuse, je lui ai téléphoné pour demander son aide [aide dont je n'avais pas besoin vous vous doutez bien]. Le lendemain après les cours, je me suis retrouvé chez lui entrain d'étudier son anatomie au lieu de la biologie :D

C'était le début d'une histoire d'amour aussi intense que fut sa fin...

La suite demain...

dimanche 18 février 2007

De ultra sociable à asociale...

Hier soir, j'ai pris conscience que la fille sociable, celle qui avait toujours quelque chose à dire, que j'étais n'est plus. Je suis devenu l'inverse...

Le soir de la rencontre des blogueux au 3 brasseurs, Sp4m m'a demandé si je me sentais mal à l'aise d'être là. Je n'ai pas compris pourquoi il me demandait ça, puisqu'au contraire je m'y sentais bien. Maintenant, je comprends... c'est vrai que ça peut avoir l'air d'un malaise quand on tente d'engager une conversation et que la personne en face de nous répond par des monos syllables :/

Je m'explique mal cette situation, parce que j'ai toujours été volubile à l'extrême. Les choses ont commencé à changer après la mort de Hugo (je vous parlerai de lui plus tard), je me suis tellement refermée sur moi-même que je suis passée d'extravertie à introvertie. Je croyais que c'était de la gêne ou encore de l'observation, comme je l'ai expliqué à Sp4m. Mais hier, une discussion (si on peut appeller ça comme ça) avec le père d'une amie de ma fille, m'a fait prendre conscience que mon problème était plus profond que ça. Malgré toutes les tentatives du papa pour engager la conversation, je n'avais tout simplement rien à dire.

C'est d'autant plus difficile à expliquer venant d'une fille qui a une opinion sur presque tout :/ Moi qui croyait avoir briser la coquille dans laquelle je me suis enfermé depuis 6 ans, je me rends compte que c'est loin d'être le cas...

mercredi 14 février 2007

La Saint-Valentin

J'appréhendais un peu cette journée, je l'admet. Parce que célibataire depuis 2 ans, parce que je me sens un peu seule ces temps ci, parce qu'en manque d'affection, parce que jalouse des amoureux.

Finalement, grâce à plusieurs blogueurs, cette journée a prise une toute autre dimension. Cette fête, réservée autrefois aux amoureux, est devenu la fête de l'amour (au sens large du terme). Comme j'aime beaucoup de personnes (virtuelles ou non), j'ai eu envie de me joindre à cette vague d'amour qui a envahi la blogosphère aujourd'hui.

Alors, à vous tous que je lis chaque jour...

Je vous aimes ;)

jeudi 8 février 2007

Josie chante..

Pour ceux, qui étaient déçu d'avoir manqué ma prestation sur les ondes de Djklradio, cessez de pleurer :D Vous pouvez maintenant m'entendre en écoutant la musique du jour.

La prochaine sera peut-être Anymore, si Sp4m m'en donne l'autorisation ;)

@Sp4m : Ne me répond pas que je fais ce que je veux :P C'est ta toune pas la mienne ;)

mardi 6 février 2007

Le vide...

Est-ce que ça vous arrive parfois, qu'après quelques jours d'émotions intenses, vous ressentiez un sentiment de vide ? Un "down", dans le jargon de droyer :P

C'est ce que je ressens là. C'est rien de négatif remarquez, je ne me sens pas dépressive, juste nostalgique et lunatique à l'extrême :/

Manque de lumière peut-être..­.
Manque de contact physique aussi...
L'approche de la St-Valentin et le célibat ça ne fait pas très bon ménage y parait..